Bob Sleigh - Bio
Bonjour à tous,
Mon nom est Bob Sleigh, et je suis le musicien le plus loser du monde. Toute mon existence est une sympathique suite de plans nases et de râteaux en tous genres. Pourtant, je suis un artiste pop qui aurait du devenir une méga-star. Le seul truc qui m'a manqué, c'est du talent.
Ma biographie est relativement insipide, ce qui est normal pour un loser. Né en 1966 à Paris, j'ai passé toute mon enfance et mon adolescence en Ile de France. Aucun conflit n'est jamais survenu avec mes parents, pas plus qu'avec les profs qui ont du à peine s'apercevoir que je faisais partie de leurs élèves. Mes études ont été menées jusqu'à leur terme, et j'ai exercé ensuite la profession qui leur correspondait. Un job très à la mode, en principe très intéressant et très rémunérateur. Sauf que je suis arrivé juste un peu trop tard pour en profiter, car la crise venait de changer la donne. Un magnifique plan loose...
Heureusement, il y a presque toujours eu la musique dans ma vie. Après une première confrontation désastreuse à cet art dans les années 70, au conservatoire classique de la petite ville où je résidais avec ma famille, une distance cosmique s'était instaurée entre moi et les instruments de musique. La crise d'adolescence et son cortège de déprimes et de révoltes ridicules m'ont fort opportunément donné l'occasion de reprendre du service, derrière une basse électrique bon marché, mendiée auprès de mes parents à l'occasion d'un Noël du début des années 80. J'ai alors sévi dans une bonne vingtaine de groupes différents, allant du punk au reggae, en passant par le hard rock, le rock alternatif et le funk. Lassé de passer totalement inaperçu comme bassiste, j'ai appris rapidement la guitare afin de sortir de l'anonymat pitoyable dans lequel je végétais. En pratique, ça n'a pas changé grand chose, car j'avais le charisme d'un insecte. Mais bon, j'ai pu apprendre à composer, et c'est là l'essentiel.
Mes morceaux sont en ligne sur ce blog. La magie de l'internet permet en effet au super loser que je suis de diffuser sa musique comme les plus grands. Je vous préviens, c'est de la pop un peu sucrée qui sonne très « eightees ». La guitare est une telecaster, la basse une Ibanez Roadstar de la belle époque, et le reste est piloté depuis un clavier maître sur un ordinateur. N'ayez pas peur de me dire ce que vous en pensez car en bon loser, les râteaux ne me font plus aucun effet (un peu comme les dresseurs de serpent qui ne ressentent même plus les morsures de leurs protégés).
Mon album virtuel s'intitule « freedom for me and my friends », titre dont le ridicule absolu ne vous déplaira probablement pas.
Que la Force du Rock'n'Roll soit avec vous!
